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La voie romaine de Rieux à Corseul




Juin 2018 : ajout d'un complément sur la section de Paimpont à Rieux

Résumé

La voie romaine de Corseul à Rieux a été étudiée en détail entre Corseul et Saint-Jouan-de-l'Isle par J.-P. Pincemin en 1982-83. Sur cette section on dispose également des notes prises sur le terrain en 1865 par M.A. Ramée et retrouvées par J.-P. Pincemin en 1985. Quant à la section au sud de Paimpont, elle reste méconnue.

Depuis décembre 2016, des fouilles sont en cours sur la commune de Caulnes. Les vestiges de la voie ont été mis en évidence (voir ci-desous).

Commune de Corseul

M.A. Ramée a pu observer près de la Motte un chemin solidement empierré et large, sur le plateau de Chênot un empierrement bien conservé, au nord de Pellan un tronçon d'agger bien conservé d'une hauteur de six pieds et très bombé. Un chemin passant par la Motte (juste à côté de l'abbaye de Tregobet), le plateau de Chênot (au sud de la Touraudais), et Pellan apparait dans le cadastre de 1827. Si ce chemin ne correspond pas exactement à la voie romaine, on peut penser qu'il en est très proche. Les brusques changements de direction du chemin de 1827 entre la Touraudais et la Touraudais d'en Haut peuvent indiquer qu'à l'origine et à cet endroit la voie de Corseul à Rieux se raccordait à une autre voie dont il ne reste aucune trace.

Communes de Vildé-Guingalan, Aucaleuc et Trélivan

M.A. Ramée signale que l'agger fait saillie au carrefour de la Croix Mois et que le chemin qui le coupe n'a pu l'entamer. On a un nouveau jalon, la voie suit la limite entre Vildé-Guingalan et d'Aucaleuc, puis passe près de la Vieuville avant de rejoindre la limite entre entre Vildé-Guingalan et Trélivan. J.-P. Pincemin mentionne que la voie est appelée "Chemin Duguesclin", sur la limite entre Vildé-Guingalan et Aucaleuc [1, p. 19].

Communes de Trébédan et Trélivan

M.A. Ramée n'a pas parcouru la voie plus au sud mais son prolongement sur la limite entre Trébédan et Trélivan ne fait au doute. J.-P. Pincemin mentionne que la voie est appelée à cet endroit "Chemin Duguesclin" [1, p. 22].

Communes de Brusvily

Sur la commune de Brusvily, la voie est appelée "Ancien chemin de Brusvily à Corseul" dans le cadastre de 1843. A 500m au nord du bourg, elle croise le "Chemin du pré de guien à la vieille église" qui se dirige vers le nord-est, et le "Vieux chemin de Dinan à Broons" qui se dirige vers le sud-ouest. Ce "vieux chemin" passe par la commanderie templière de Lannouée et remonte au moins au XIIe siècle.

Devant l'église de Brusvily se trouve une grande croix remarquable des environs du XIIe siècle.

Au sud du bourg de Brusvily, on trouve dans le cadastre de 1843 le "Chemin de Brusivily à la Villalon". Il s'intègre très bien dans le parcellaire mais on n'a aucune élément pour affirmer que c'est un chemin romain.

Commune de Plumaudan

Au sud de Villalon, en arrivant sur la commune de Plumaudan, la voie n'apparait plus dans le cadastre de 1834. L'itinéraire que nous proposons ici est hypothétique. Il se base sur le témoignage recueilli par J.-P. Pincemin auprès d'un agriculteur. Ce dernier aurait participé à un épierrement de chemin en 1936-37 [1, p. 24]. Si cette information est exacte, l'itinéraire peut être reconstitué en utilisant le parcellaire du cadastre de 1834. Depuis la Villalon, la voie pourrait passer par Moque-Souris. Ensuite elle pourrait longer par l'est le ruisseau qui coule entre la Ville Jacquet et la Quinotelais, passant dans une série de parcelles semblant former un chemin. Puis elle traverserait le bois au sud-est de la Renaudais pour arriver à l'angle sud-ouest du bois, rejoindre à l'ouest de la côte 114 la parcelle E2-629 du cadastre de 1834 appelée "Champ du bois", et ou un dépierrement aurait également été réalisé, puis longer les parcelles E2 674 à 677 appelées "Mille souches" ou des empierrements ont également été observés [1, p. 24]. Ces parcelles se trouvent au bord de l'actuel chemin d'exploitation qui passe à 300m à l'ouest de Licouët. De là la voie pourrait rejoindre la Croix du Gacet à la côte 107, à 700m à l'ouest de la Rollandière, en passant par les parcelles E2 732 et 735 appelée "le clos de l'épine" [1, p. 24].

On ne dispose pas à ce jour d'informations de terrain sur le segment entre la Croix du Gacet et Villalon. Si la voie passait bien par là, on devrait pouvoir retrouver des traces dans le bois au sud-est de la Renaudais. Dans le cas contraire, le tracé proposé aurait de fortes chances d'être erroné.

Le tronçon entre la Croix du Gacet et Brusvily a pu être abandonné quand une nouvelle route de Broons Dinan a été créée (actuelle D793 qui passe par Brusvily). De la Croix Gacet, on pouvait se raccorder à cette route en suivant sur 1km la route de Plumaugat à Lannouée (actuelle D64). L'abandon de ce tronçon peut également être dû à la création d'une nouvelle route vers Corseul (ancêtre des actuelles D64 et D62).

Le passage de la voie romaine par la Croix de Gacet peut être considéré comme certain. On dispose des notes prises par A.M. Ramée en 1865. Celui-ci signale avoir interrogé un chasseur: "Connaissez-vous le chemin de Corseul? C'est cetil-là. Où va-t-il? Au bois de Coatauvé et à Gacet.".

Commune d'Yvignac-la-Tour

Au sud de la Croix de Gacet (côte 107), la voie suit la limite entre Plumaudan et Yvignac-la-Tour, passe à 300m à l'est de Coatauvé, et rejoint la Croix Neuve. Dans la section C2 du cadastre de 1836 d'Yvignac on trouve sucessivement des noms qui confirment à nouveau l'ancienneté de la voie: "Placis de Couetauvé", "Croix de Couetauvé", "Chemin vert", "Chemin des Clotûres", "Chemin de Plumaudan à l'Etinais".

Le notes d'A.M. Ramée publiées par J.-P. Pincemin [1, p. 31] confirment également l'itinéraire au nord de la Croix Neuve: "la Croix Neuve le grand chemin Gacet grand chemin d'autrefois. Il s'agit d'un large chemin à herbe rase bientôt l'agger empierré le domine sur sa lisière occidentale."

Plus au sud, entre la Croix Neuve et Trévart, A.M. Ramée n'a pas trouvé de trace de la voie. Il signale simplement que le chemin de Corseul y est connu et passe entre la Griponière et Boudou. Au bout de l'avenue de peupliers de la Griponière, là où passe le chemin vicinal, A.M. Ramée n'observe aucune trace de la voie. L'itinéraire proposé par A.M. Ramée au sud de la Croix Neuve descend plein sud jusqu'au niveau de la Gripponière où le chemin bifurque à presque 90° vers l'ouest pour passer au bout de l'avenue de la Gripponière et rejoindre Trévart. On peut se demander si cet itinéraire ne résulte pas d'une modification du chemin de Corseul à l'époque médiévale. D'après le cadastre de 1836, il pouvait exister exister un chemin plus direct reliant le nord de la Croix Neuve à Trévart (section D3, chemin du Haut Trévart à la Chapelle). On restera prudent sur cette section.

Plus au sud, entre Trévart et Bourrien, A.M. observe à nouveau la voie: "Agger reparaît la Croix Gombert. Au-delà [au nord] un fragment avec son empierrement. Sa largeur bien nette est de 6m20. Beau bout mais plat". Dans le cadastre de 1836 (section D3), on trouve mentionné un "chemin dit de Corseul" entre Trévart et le pont de Breuil par la Croix Gombert.

Commune de Caulnes

A.M. Ramée croit suivre la voie près de la Ville au Vaye mais au retour il se ravise et indique que la voie ne passe pas au Breuil, mais dans une prairie, juste à l'est du pont de Breuil. Il observe également la voie près de la Ville-Pierre. Au Chesnay, il signale que tout le monde connait le "chemin Corseul ancien grand chemin". Près de Bourrien il signale des blocs de pierre dans le ruisseau, un fragment de voie juste au sud, un un autre très apparent et très solide un peu plus au sud. Près des Champs Lizards, il note que le pavage est bien apparent. Plus au sud près de Launay il signale un autre tronçon d'agger avec son empierrement, large de 5m20 et élevé en chaussée et une femme portant un fagot lui confirme que c'est bien le "chemin Corseul". Dans l'angle nord-ouest du bois de la Haie aperçoit un reste d'agger empierré de cailloux de la taille d'un poing.

En s'aidant du cadastre de 1833, on peut retrouver le chemin décrit par A.M. Ramée. A partir du Bas Breuil, la voie longe le ruisseau en passant à l'est, franchit le ruisseau au Pont Hingant à 400m au nord-est de la Ville Pierre et à 400m à au sud-ouest de la Haute Métrie, rejoint Bourrien, puis les Champs Lizards et Launay-Coëffel, et arrive en ligne droite au coin nord-ouest du Bois de la Haie où la voie s'infléchit vers le sud. Au sud du village du Bois de la Haie, le cadastre de 1833 n'indique plus de chemin. A.M. Ramée n'a pas non plus étudié la voie au sud de ce point.

En décembre 2016, l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) a commencé des fouilles préventives avant la construction de la déviation de la D766. Dans le Bois de la Haie, les archéologues ont mis à jour la voie antique Corseul-Rieux, notamment l'empierrement en bloc de grès de la bande de roulement sur radier de limon sablo-argileux et ses fossés bordiers. Une voie secondaire latérale a également été mise à jour. Les fouilles devraient se poursuivre entre le Bois de la Haie et les Champs-Lizards. Voir article Ouest-France 29/12/2016 - Les archéologues précéderont les bulldozers

Au nord-est de Bourrien, J.P. Pincemin propose un tracé passant plus à l'est près de Querrien. Il signale aussi le témoignage contradictoire du fermier de Launay qui pense que le chemin de Corseul passe plutôt par Trévart. Sur la commune de Caulnes, le tracé de la voie romaine reste incertain entre la Croix Neuve et Bourrien.

Commune de Saint-Jouan de l'Isle

Parmi tous les chemin indiqués dans le cadastre de 1833 comme sortant du Bois de la Haie par le sud, un seul peut se prolonger vers le sud: le chemin Marsinan (section A2). Il croise l'actuelle D712 près de la Croix Rouge. Il se prolonge par un chemin anonyme qui croise l'actuelle D62. J.-P. Pincemin signale un empierrement dans la parcelle A310 qui borde ce chemin.

Au croisement de l'actuelle D62, un "Vieux chemin de St-Méen à Dinan" est indiqué vers l'est (section A2). Ce "vieux chemin" nous indique que le chemin nord-sud que nous suivons est probablement celui de la voie antique. La voie romaine a été déviée vers l'est à partir de ce point. Plus au sud on trouve mentionné "Le vieux grand chemin" jusqu'au Pont Rimbert à la limite de Quédillac, où le "vieux chemin" se fond dans la "Route de Dinan à Vannes par St-Méen".

Cette section sur Saint-Jouan de l'Isle avait déjà été reconnue par J. Gaultier du Mottay en 1861. Il est difficile d'envisager un autre tracé.

Commune de Quédillac

D'après J. Gaultier du Mottay, la voie suit un tracé très proche de celui de la D166. J.-P. Pincemin signale également un "chemin de Caulnes" qui passe à 500m à l'ouest entre la Boissière et la Ville Tessier. D'après le cadastre de 1836 de Saint-Méen-le-Grand, si cet itinéraire existe, il ne peut que se fondre dans l'actuelle D125 en arrivant à St-Méen. Le raccord avec la voie au sud de St-Méen est alors difficile à réaliser. L'hypothèse de J. Gaultier du Mottay nous parait plus plausible.

Commune de Saint-Méen-le-Grand

En suivant l'hypothèse de J. Gaultier du Mottay, on suit la D166 par les Maisons Rouges. 1500m au nord-est du bourg de St-Méen, on rejoint la D3166 au Parson. Plus au sud, au lieu de continuer par la D3166 vers St-Méen, la voie romaine pouvait continuer tout droit par la Lande Borgnet où elle semble rejointe par un autre chemin venant du Crouais par la chapelle Saint-Méen.

En examinant le parcellaire dans le cadastre de 1836, on s'aperçoit qu'il n'y qu'une solution si on veut continuer au sud de St-Méen: suivre la D3166 par la Haye. A 500m au nord des Gravelles, la voie romaine pouvait suivre "l'avenue du grand chemin" (cadastre 1836, section C2), traverser le village des Gravelles et rejoindre le "chemin de Paimpont" (cadastre 1836, section C2).

Commune de Saint-Onen-la-Chapelle

Sur la limite entre St-Méen et St-Onen, le "chemin de Paimpont" a une orientation ouest-est sur quelques centaines de mètres. Il vire ensuite à angle droit vers le sud. Ceci nous indique que le chemin de Paimpont correspond vraisemblablement à la voie romaine sur la commune de St-Onen. Sur la commune de St-Méen, l'itinéraire romain a été modifié pour rejoindre la route de Ploërmel à St-Méen.

Communes de Gaël, Muel

Tous les auteurs s'accordent pour affirmer que l'itinéraire qui suit la limite entre Gaël et St-Onen/Muel est romain.

L'itinéraire au sud de Concoret et Paimpont

Entre Paimpont et Rieux, la voie a été suivie par L. Marsille et le comte de Gouyon vers 1930 [2]. Le texte intégral de l'article publié par L. Marsille en 1935 est disponible dans la notice ci-dessous.

+ L. Marsille, la voie romaine Corseul-Rieux-Guérande, 1935

En entrant sur la commune de Concoret, la voie passe près du château de Comper avant de rejoindre la D773 et de traverser Paimpont.

Au nord-est de Guer, L. Marsille indique une voie venant de la chapelle Saint-Jean et de grande largeur entre Saint-Marc le pont sur l'Oyon de l'actuelle D776.

Entre l'Oyon et Paingrain à 5km au sud de Guer, L. Marsille semble avoir repéré la voie près des Grées Mareuc. Sur 1500m, il décrit une voie superbement empierrée de 20 à 25m de largeur. La description semble indiquer un passage par le Valescan, le Tertre Béchepy, Choiseul, Lémo, la Lantionnais et Paingrain. Cependant, L. Marsille indique aussi un passage au flanc de la côte 112 ce qui implique un tracé à priori différent passant plus à l'ouest. La voie pourrait aussi suivre la limite entre Guer et Monteneuf au nord-est des Grées Mareuc. Cette limite est appelée Avenue de la Grée Mareuc dans le cadastre de 1813 de Monteneuf (section D1). Plus au sud elle pourrait quitter la limite Monteneuf-Guer pour la rejoindre à 200m à l'ouest de Télian. Elle franchirait alors le Ruisseau de Saint-Nicolas à l'est des Prés du Gué (carte IGN).

Dans tous les cas, la voie devait arriver près de Lémo et se diriger vers la Lantionnais. L. Marsille appelle cette section de Lémo à la Lantionnais "Chemin du Roy ou Ancienne route de Redon à Guer" (Route de la Gacilly à Guer dans le cadastre de Guer de 1813, section S1).

L'évolution de la route de Redon à Guer apparaît nettement à cet endroit. La voie antique faisait une série de contournements, sans doute en raison de la topographie. Au niveau de la Lantionnais, on voit apparaître une première évolution de l'itinéraire pour rejoindre Guer plus directement en passant à 200m à l'ouest du château de Coëtbo. C'est le Chemin du Roy. Une seconde évolution fera passer la route de Guer à Redon à 200m à l'est du château de Coëtbo (Chemin de Guer à Redon dans le cadastre de Guer de 1813, section R1), et on arrivera finalement au tracé de l'actuelle D773.

Au sud de Paingrain, la voie devait couper l'actuelle D773 près de la Bréhauderie, traverser le bois de la Croix Guillemaud et passer à 400m à l'ouest du camp gallo-romain du Mur. L. Marsille a pu observer un vestige de cette section sous la forme d'un chemin de 12m de large avec fossés.

Du Camp du Mur (commune de Guer) au Temple (commune de Carentoir), L. Marsille signale une voie de 15 à 18m de large, restée intacte entre les longitudes de Marsac et du Bois Faux.

Au sud du Temple, la voie devait franchir l'Aff à gué, à l'est de la Mineraie. L'"Ancienne route de Malestroit à Rennes" franchissait également l'Aff à gué à cet endroit (cadastre de 1831 de Sixt-sur-Aff). L. Marsille indique que ce lieu était appelé indistinctement Pont Mabon ou Pont romain.

De l'Aff à la Chapelle Saint-Marcellin (commune de Bains-sur-Oust), L. Marsille signale quelques sections préservées vers 1930. De l'Aff à l'actuelle D777 en passant par l'ouest de Noyal, il ne restait que quelques tronçons. De la D777 aux Villozènes, la voie avait été démolie, mais on pouvait encore suivre facilement l'empierrement qui avait été soulevé. Des Villozènes à Arguignac, l'aspect était caractéristique sur quelques centaines de mètres. La chaussée de douze mètres de largeur était bombée et bordée de fossés de deux mètres cinquante de large.

Au sud d'Arguignac, à 1500m au nord de la chapelle Saint-Marcellin, la voie se fondait dans celle reliant Rennes à Rieux. Elle rejoignait l'Oust par la Bataille, les Chambots, Tournebride, la Vieille Ville, Saint-Barthélémy, Bahurel. Arrivée à La Motte, elle longeait l'ancien cours de l'Oust sur 1700m avant de rejoindre Rieux en franchissant la rivière au Pont d'Aucfer.

Et si la voie dite de Corseul à Rieux n'allait pas à Rieux ?

D'après le comte de Gouyon, la voie de Corseul à Rieux ne s'arrête pas à celle de Rennes à Rieux comme on l'a indiqué ci-dessus. Elle la traverse obliquement et on peut la suivre sur plusieurs kilomètres sous la forme d'un grand chemin très droit et très large qui sépare sur plusieurs kilomètres les paroisses très anciennes de Sixt et de Renac [3].

La voie continuerait ainsi vers Nantes en franchissant la Vilaine au Pont de Beslé, puis en passant par Blain.

Y. Autret
Août 2013. Janvier 2014. Janvier 2017. Juin 2018

Références

  1. J.-P. Pincemin. Une voie ancienne méconnue entre Corseul et Saint-Jouan-de-l'Isle, segment probable de la liaison transpéninsulaire Corseul-Rieux. Les Dossiers du Centre Régional Archéologique d'Alet. n°13. 1985. pp. 17-36.
  2. L. Marsille. La voie romaine d'Aleth (Saint-Servan) à Grannona (Clis-sous-Guérande). Parcours détaillé d'un tronçon. Bulletin de la Société Polymathique du Morbihan. 1935. pp 18-23. En ligne sur https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6565649x
  3. M. le Comte de Gouyon. Une très ancienne Voie de Service à travers la Bretagne. Association Bretonne. Tome 48, 1937, pp. 20-25.